Fd'64 Julie Miville-Dechêne, l’ex-Ombudsman de Radio- Canada devient la nouvelle Présidente du Conseil du statut de la femme. Enfin, elle n’aura plus à faire semblant d’être impartiale. Addendum |
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HOMME D'AUJOURD'HUI |
Dans la première entrevue qu’elle a donnée à la presse 1 Julie Miville-Dechêne, la nouvelle Présidente du Conseil du Statut de la femme, y est allée de quelques «médailles » qui vont ravir les militantes.
1- D’abord sa carte de compétence «Julie Miville-Dechêne se dit issue d'une génération de femmes pour qui « être féministe était normal », dit-elle. « Ma mère a élevé seule trois enfants après une séparation difficile. C'était une féministe avant l'heure. Elle m'a élevée en me disant que tout était possible et ca m'a donné des ailes» Commentaire On ne peut pas exiger mieux. Élevée par une mère monoparentale, le porte étendard du féminisme, elle est tombée dedans, comme Obélix dans la potion magique. Et dire que tous ces pères qui ont poussé leurs filles, comme leurs garçons, à parfaire leurs études, à se réaliser pleinement ignoraient qu’ils tenaient un langage féministe.
2- Sa nomination et sa mission sacrée «Sa nomination n'a rien de politique. «La cause des femmes se situe bien au-dessus des questions partisanes », tient-elle a préciser » Commentaire À notre connaissance, il n’y a pas eu d’élection populaire à la présidence de du CSF et c’est encore le gouvernement qui a fait cette nomination. Elle serait donc le seul président d’un organisme gouvernemental dont la nomination ne serait pas politique. Nous croyons que Mme la Présidente devrait s’inscrire à un cours de «science politique 101». Il est aussi remarquable que la nouvelle présidente assimile la cause des femmes à l’existence du. CSF. Elle devrait également suivre un cours d'«'histoire 101». Ce sont des hommes politiques qui, dirigeant les gouvernements, ont réalisé, il y a un demi siècle, l’égalité de droit entre les femmes et les hommes. Ce sont encore eux qui, dans les années 1970, ont institué le CSF et le Secrétariat à la Condition féminine et les ont imbriqués dans le processus décisionnel du gouvernement dans une mesure qui n’a pas d’équivalent pour les autres groupes de pression. Enfin, elle situe cette cause au-dessus de la politique. Il est vrai que plusieurs mesures adoptées par les gouvernements au Québec en faveur des femmes l’ont été à l’unanimité et, de ce fait, ont paru être supérieurs aux divisions partisanes. Cela dit, ou bien, la présidente est extrêmement naïve, ou bien elle nous prend pour des billes. Le mouvement féministe a reçu un appui unanime des divers partis politiques à ses demandes de privilèges pour les femmes en faisant de l’action politique, plus précisément du chantage électoral, en menaçant chacun de ces partis d’inciter «la moitié de la population» (les femmes) à voter contre lui s’il ne s’engageait pas à appuyer ses revendications. La tactique fonctionne à merveille et nos hommes politiques continuent de se comporter comme s’ils étaient de véritables lopettes devant ce lobby. Le mouvement gai s'est d'ailleurs servi de la même technique lors de sa parade annuelle dans le Village, à Montréal. Mme la Présidente devrait suivre un cours d'«éthique 101 ».
3- Son dossier prioritaire «Le dossier qui lui tient le plus à cœur est celui du chômage des immigrantes, pourtant très scolarisées, et de la pauvreté cyclique des femmes en général. « C'est triste, mais c'est aussi le dossier le plus difficile à changer. Ces femmes sont dans un cercle vicieux, elles manquent de choix et n'ont plus d'espoir ». Question Qui, au gouvernement, s'émeut du médecin étranger qui doit conduire un taxi, de l’ingénieur étranger qui est vendeur dans un magasin de grande surface ? Au Québec, il y a des ordres professionnels qui gèrent les règles d’admission de ces personnes au marché du travail; et, à notre connaissance, ils n’ont jamais fait de distinction entre les femmes et hommes. Alors pourquoi cette intrusion à sens unique ? Mme la Présidente est revenue sur cette question en commission parlementaire. Nous en avons fait un Addendum à la section 6 de ce texte.
4- Son constat sur la libération de la femme journaliste …et en général «Les femmes journalistes : « Les journalistes de ma génération portaient le veston, pas de tenues moulantes et on disait que I' image ne devait pas distraire du propos. Maintenant, on a enlevé le veston, on n'a pas besoin de s'habiller comme un homme. On assiste à une sexualisation du milieu journalistique. Et c'est comme çà dans toute la société » Commentaire Mme la Présidente semble ne pas savoir que les hommes journalistes qui travaillaient à la Télé, à l’époque de Judith Jasmin, ne pouvaient pas non plus s’habiller n’importe comment. Le contenu de leur propos importait effectivement davantage que leurs nippes. Nous ne croyons pas que le décolleté plongeant qu’affectionnent aujourd’hui les nouvelles journalistes, alors que la «madamisation» des médias ne semble pas connaître de limite, soit de nature à rehausser leur compétence. Il est quand même curieux qu’au cours des dernières années il ait fallu que les autorités imposent un code vestimentaire aux infirmières et, ensuite, aux travailleuses sociales dans les centres d’accueil pour adolescents. Il est assez désopilant de constater que chaque manifestation féministe doive se conclure par le lancement du soutien-gorge comme si le sein nu constituait un argument en soi. Enfin, on remarquera, plus loin, que Mme la Présidente affectionne aussi le veston et non pas la tenue moulante, à croire qu'elle n'est pas encore totalement libérée.
5- Son L’égalité de fait entre les femmes et les hommes. «A ceux qui s'interrogent sur la pertinence d'un Conseil du statut de la femme en 2011, Julie Miville-Dechêne répond, comme plusieurs, que l'égalité entre les hommes et les femmes n'est pas acquise. « C'est une égalité de droit, mais pas une égalité de fait », nuance la présidente du CSF, évoquant notamment l'écart salarial entre les hommes et les femmes. « Notre organisme n'est pas seulement un lobby indépendant, on a aussi les moyens de faire de la recherche. C'est une extraordinaire voix indépendante », résume-t-elle» Commentaire De toute évidence, Madame la Présidente n’a eu que des lectures dirigées à la fois sur l’équité salariale et sur l’égalité de fait. Elle feint d’ignorer que le premier objectif a été tiré d’une manipulation des données, que le second objectif est insensé et inatteignable et, enfin, que leur rôle consiste essentiellement à assurer la pérennité du mouvement féministe et du CSF. Plus spécifiquement, il est absolument impossible de déterminer une limite aux comparaisons d’’égalité de fait entre les femmes et les hommes. En principe, aucun secteur d’activités, aucune organisation, aucun niveau de référence, aucune situation n’est à l’abri de ces comparaisons et aucune limite de temps n’est imposée. Enfin, aucun mécanisme n’est prévu pour rétablir l’égalité de fait, une fois que les femmes sont devenues majoritaires grâce à des mesures de discrimination positive (ex : La loi sur l’accès à l’égalité en emploi) comme c’est le cas dans les secteurs public et parapublic au Québec. Cela n’empêche pas le gouvernement de financer, depuis des années, des «analyses différenciées selon le sexe » dont le seul objectif est de dénicher les «horribles inégalité de fait » entre les femmes et les hommes mais uniquement lorsque les femmes sont les «victimes» Le concept même de l’égalité de fait est tellement complexe (analyse du point de vue quantitatif ou qualitatif ou les deux ?) et l’absence de critères objectifs d’évaluation (50-50 ou satisfaction des personnes concernées…) tellement évidente que l’on ne peut jamais savoir si elle a été vraiment atteinte. Ainsi, il tombe sous le sens que ce n’est pas parce que deux femmes et un homme sont capables de se croiser les bras de la même manière, comme dans l’illustration ci-dessous, qu’elles sont pour autant, égales en fait.
Julie Miville-Dechêne Christiane Pelchat A. H Présidente du CSF Ex-Présidente du CSF C’est quand même troublant. On semble dire que cette gestuelle signifie que la personne se protège mais comme cette explication nous paraît assez étrange étant donné qu’au moins deux de ces trois personnes sont connues surtout pour avoir porté des attaques. Nous allons devoir nous inscrire à un cours de «psychologie 101».
6- Addendum La présidente du CSF en commission parlementaire sur l’immigration. La sélection des immigrants est sexiste 2
Bien entendu on ne peut pas s’attendre à ce que le Conseil du statut de la femme aborde la question de l’immigration de manière équilibrée en se préoccupant, à la fois des immigrants et de la société d’accueil, à la fois des hommes et des femmes, des familles qui cherchent à améliorer leur sort en venant s’établir ici. Il n’a qu’une préoccupation, la situation des femmes, et seulement lorsqu’elles paraissent être «victimes » de quelque chose. Voici les extraits les plus significatifs de l’entrevue exclusive donnée par la Présidente du CSF au journal Le Devoir, un quotidien qui est devenu, sous la présente Rédactrice en chef, une autre Gazette des femmes et a, ainsi, perdu toute prétention au titre de journal indépendant. 000 (1) «Le Conseil du statut de la femme - (CSF) juge que la sélection des immigrants au Québec est sexiste et souhaite que Ie gouvernement - Charest corrige la situation, du moins en partie, «le poids accordé à la candidature du conjoint est vraiment beaucoup plus faible que le poids accorde à la candidature du requérant principal. Et dans les faits, le conjoint est en généralement une conjointe, donc une femme», a signale la nouvelle a présidente du CSF, Julie Miville- Dechêne, dans un entretien accordé au Devoir avant sa comparution devant la commission »(…) «Dans le processus de sélection des immigrants, le dossier qui compte, avant tout, c'est celui du requérant principal, le plus souvent un homme, alors que seulement 13% des points peuvent, provenir des caractéristiques socio-économiques et linguistiques de la-conjointe. C'est assez minime» estime Julie Miville-Dechêne. Conciliante, elle propose un rééquilibrage de la grille de sélection, mais sans aller au bout de cette logique d'égalité et faire en sorte que les qualités de la conjointe comptent autant que ceux du requérant «Ce n'est pas facile dans la réalité d'appliquer- des principes», a-t-elle fait valoir. Le Conseil se dit prêt à collaborer avec le ministère de l’immigration et des Communautés culturelles (MICC) pour l'élaboration d'une nouvelle grille.»(…) Commentaire Mme la Présidente a sûrement beaucoup réfléchi à cette question mais comme on dit aux Îles, «elle a beaucoup de voile mais pas beaucoup de gouvernail ». Elle n’accepte pas une réalité pourtant très connue à savoir que, dans un grand nombre de pays (comme ici d’ailleurs) les hommes acceptent d’épouser des femmes ayant une scolarité moindre (très rarement l’inverse) et sont, conséquemment, les plus susceptibles de rencontrer les plus fortes exigences à la sélection. Pourtant, magnanime elle n’exige pas une grille comportant autant de points pour le conjoint que pour le requérant principal. Quand on vous disait que l’égalité de fait n’a pas de critères objectifs. C’est n’importe quoi, au gré de l’inspiration du moment. Elle omet aussi de considérer que, si la qualification de la conjointe devait devenir un critère déterminant de l’embauche du requérant principal, il arrivera fatalement qu’un candidat qui occuperait un emploi de manière très satisfaisante devra être refusé parce que sa conjointe a un pointage moindre que celui de la conjointe d’un autre requérant moins performant. C’est comme çà que le gouvernement du Québec deviendra, grâce à notre ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles féminisé, le seul gouvernement au monde à dicter aux habitants des autres pays avec qui s’accoupler, s’ils veulent accéder à notre paradis terrestre.
(2) «Le pointage, c'est quelque chose qui peut nuire à ces couples dans l'intimité», a souligné la présidente du CSF, qui a dit reprendre une observation de la chercheuse Marie-Thérèse Chicha «Quand l'homme dit: "C'est moi qu'ils sont venus chercher, moi qu'on a choisi. Donc, moi, je vais essayer de m'intégrer, c'est moi (Je vais suivre des cours, c'est moi, moi, moi.)"À ce moment- là, la femme doit tout faire pour lui, a expliqué Julie Miville-Dechêne. Il faut s'assurer que les femmes aient les moyens de dire: moi aussi, j'existe » Commentaire Il faut savoir que Marie-Thérèse Chicha est la grande prêtresse de l’équité salariale au Québec, la plus fabuleuse fumisterie féministe transformée en loi par un gouvernement. Nous avons, ici, une bonne illustration de la malhonnêteté intellectuelle de cette soi-disant professeure d’université (U de Ml). Elle réussit à blâmer un immigrant, époux et sans doute père de famille, parce qu’il cherche à s’intégrer à la société d’accueil et prend les moyens d’y arriver, tout en minimisant ses efforts et sa contribution. Mme la Présidente omet encore de dire en quoi consiste «tout faire pour lui » en parlant d’une obligation de la femme, alors qu’il est pourtant normal que les époux, mêmes québécois, fassent de même l’un envers l’autre, dans la mesure de leurs capacités. Elle ne semble pas se préoccuper des dommages que pourrait causer au couple l’exclusion d’un excellent candidat qui aurait eu le malheur de s’unir à une conjointe au «pointage déficient». Curieusement, elle ne fait plus référence, ici, à ces femmes très scolarisées qui seraient en chômage, comme si de telles personnes seraient, tout à coup, démunies au point de ne pas pouvoir apprendre une autre langue et de socialiser avec leur nouveau milieu. Mais comment se fait-il que l’immigrante qui est si supérieure n’est pas plus souvent la requérante principale ? Enfin, il est difficile de ne pas établir un lien entre le «moi aussi j’existe» et le «moi aussi » popularisé par la série bien connue des «Têtes à claques» http://www.tetesaclaques.tv/la_rentree_vid211.
(3) «La grille de sélection employée par le MICC est discriminatoire envers les femmes sous un autre rapport: elle accorde beaucoup d'importance aux travailleurs qualifiés pour des emplois qui, en majorité, sont traditionnellement masculins. «On reproduit avec une grille de sélection sexiste les mêmes inégalités pour les nouvelles arrivantes que celles que vivent les Québécoises», écrit le Conseil.» Commentaire Bien voilà, nous allons maintenant recruter des immigrants non plus en fonction des besoins de main d’œuvre qualifiée mais en fonction d’autres considérations qui ne sont pas précisées. Si le gouvernement donne suite au raisonnement du CSF il recrutera dorénavant en fonction d’une espèce d’égalité de fait entre les emplois masculins et féminins. Comme les femmes occupent ici 70% des emplois dans les secteurs public et parapublic il faut croire que les immigrantes vont déloger les quelques Québécois qui s’y trouvent encore en invoquant la «Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans les organismes publics». Les hommes, quant à eux, se trouveront des emplois dans le secteur privé non syndiqué et connaîtront les réductions de personnel si courantes dans cette période de crise économique. Les femmes maintenant bien sécurisées vont pouvoir les larguer en demandant le divorce tout en réclamant une pension alimentaire pour arrondir les fins de mois.
(4).« L'organisme propose de soumettre la sélection des immigrants à une analyse différenciée selon les sexes (ADS) et en fait sa principale recommandation » Commentaire L’astuce finale. Grâce à ces études le CSF va pouvoir démontrer, grâce à des fonds publics, que les immigrantes sont victimes de traitement inéquitables de la part des entreprises, de l’économie de marché, du système politique, de l’organisation sociale (le patriarcat) fondamentalement des hommes. On devra conclure, a contrario, que les immigrants eux vivent des histoires de rêve et qu’ils sont, en quelque sorte, responsables des malheurs de leurs conjointes. Le CSF et le SCF vont maintenant pouvoir mobiliser une bonne cohorte d’immigrantes lors de leurs nombreuses manifestations ayant pour thèmes «l’égalité de fait en immigration », mais également, lors des sorties communes sur «la violence conjugale», «la tuerie de Polytechnique», «l’hypersexualisation dans les médias», «la lutte à la guerre», «la guerre à la pauvreté des femmes» etc. 3
7- Ah oui, nous allions oublier, Julie Miville-Dechêne, n’aura pas, dans sa nouvelle fonction, à faire semblant d’être impartiale, comme lorsqu’elle était Ombudsman à Radio-Canada Nous avons eu l’occasion de démontrer, dans un texte publié sur ce site, comment cette même personne, ironiquement, alors qu’elle était censée favoriser l’impartialité de l’information à Radio-Canada n’avait aucune objection à ce que la réalisatrice de l’émission du matin refuse que l’on y parle de nos deux ouvrages critiques de l’égalité de fait entre les femmes et les hommes, tout en acceptant la contribution d’une journaliste, féministe notoire, Françoise Guénette. Deux cas de partialité féministe à la station de Québec de Radio-Canada. - Plainte à l'Ombudsman de cette société.- Description de la joute en dix périodes
On se demande bien comment il se fait que la SRC ait confié le rôle d’Ombudsman à une personne qui, de son aveu même, a toujours été féministe. Les exemples sont pourtant nombreux de personnes de cette croyance qui n’ont aucun respect pour la réalité des faits, ne supportent pas la critique et sont prêtes à sacrifier la vérité pour leur cause. ___ (1) «Je veux aller sur le terrain •» Le Journal de Québec, septembre 2011 p. 16 « « J'ai l'intention d'avoir mon propre blogue, confie Julie Miville-Dechêne. Comme présidente, c'est risqué parce que le Conseil n'a pas que des amis, mais bon. il faut savoir prendre des risques, lance avec enthousiasme la nouvelle présidente du Conseil du statut de la femme. Visiblement, celle qui représente un organisme dont le rôle est de conseiller librement le gouvernement ne semble pas avoir peur de prendre position ». Manifestement, si ses prochaines sorties sont du même ordre que celle qu'elle vient de livrer nous avons plusieurs années de bonheur devant nous . 2) Le Devoir 14 septembre 2011 p. A-12 (3) Il est vrai que la nouvelle présidente s’est désolidarisée de la précédente présidente, Christiane Pelchat, qui prônait «le féminisme inclusif» lequel conviait les immigrantes à s’engager dans «la promotion des droits de toutes les femmes du Québec par l'ensemble d'entre elles». Elle a même la décence d’observer que mêmes les Québécoises ne sont pas prêtes à s’y engager. Cela dit, on verra à l’usage si effectivement le CSF et le SCF vont renoncer à ces marches de «so-so-solidarité». Nous en doutons fort. |